Caporal de la Légion étrangère, Maine, participant à la bataille de Camerone


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ing. Pavel Werner

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Michal Odstrčil

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  • Louis Philippe Maine est un militaire français né le 4 septembre 1830 à Mussidan (Dordogne), mort le 27 juin 1893 à Douzillac dans le même département.
    Louis Philippe Maine est fils de Joseph Ména dit « Maine » d’origine andalouse, exerçant le métier de bottier et de Thérèse Félix, d’origine française (son père est un ancien capitaine de l’Armée napoléonienne) né en Espagne, exerçant la profession d’hôtelière.
    Le 21 décembre 1850, il s'engage pour deux ans au 1er régiment de zouaves à Alger. Déçu, il quitte le service pour se faire bottier, métier que lui a appris son père. Très vite il décide que seul le métier des armes peut lui donner l’aventure. Le 25 avril 1854 il s'engage à nouveau au titre du 4e bataillon de chasseurs à pied qui part à la guerre de Crimée. Blessé à la joue, il est fait chevalier de la Légion d'honneur à l'issue de la prise de la tour Malakoff. En Italie, il est adjudant et décoré après Magenta de la médaille de la valeur militaire italienne. Servant ensuite dans les rangs du 4e régiment de chasseurs à pied en Algérie, il rend ses galons et s'engage en 1863 comme simple soldat à la Légion étrangère. Son unité est désignée pour participer à la campagne du Mexique.
    Rescapé de la bataille de Camerone, il est nommé sous-officier, puis officier.
    Il participe ensuite à la campagne de 1870 comme capitaine des troupes coloniales au 3e régiment d'infanterie de marine lors de la bataille de Bazeilles, au combat dit « Maison de la dernière cartouche ».
    Prisonnier à Sedan le 2 septembre, il s’évade le 18, gagne Bruxelles et rejoint la France. À Rochefort, il intègre les Francs-tireurs et organise une phalange de volontaires qu’il conduit au feu et gagne ainsi ses galons de lieutenant-colonel du 8e régiment de gardes mobiles de Charente-Inférieure.
    À la révision des grades, il ne conserve que ses galons de capitaine. Il est muté dans un bataillon de tirailleurs sénégalais jusqu’en mars 1873 puis revient au 3e RIMa avant d’être mis en non activité pour infirmités temporaires le 30 novembre 1878.
    Héros de Sébastopol, de la Bataille de Camerone, de la Bataille de Bazeilles après avoir participé aux faits d'armes de la Légion étrangère et des troupes coloniales, il meurt dans son lit à Douzillac (Dordogne) le 27 juin 1893.
    Il existe dans la mairie de ce petit village, une vitrine où sont conservées quelques reliques à la gloire du capitaine.

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