Légionnaire Évariste Berg, participant à la bataille de Camerone


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ing. Pavel Werner

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  • Évariste Berg (né le 13 à Saint-Benoît et mort le , Evariste Berg fut un officier français originaire de l'île de La Réunion, issu d’une famille d’officiers de marine établie à La Réunion.

    Après les années d’enfance passées à La Réunion à Sainte-Anne, son oncle, le futur général Emile Rolland l’encourage à faire une carrière militaire. Le 18 novembre 1852, il s'engage dans l'Artillerie de Marine. Caporal le 21 juillet 1853, sergent le 1er avril 1854, c'est comme sergent-fourrier qu'il se battra dans la Baltique et retrouvera son oncle dans la campagne de Crimée. Après un premier incident dans sa carrière militaire, "à sa demande", il passe au 1er régiment des Zouaves en 1855 comme simple soldat et y recommence son cursus militaire. Caporal le 1er août 1856 puis sergent en avril 1859, il prend part à toutes les campagnes de l’époque : Afrique, front italien, Afrique d'octobre 1859 à septembre 1860, Syrie.

    Après un deuxième incident dans sa carrière, le 7 novembre 1861, un décret met Evariste Berg en "non activité". Sa démission est acceptée le 23 juin 1862. Il s'engage alors dans la Légion étrangère et redevient simple soldat le 25 décembre 1862 dans la campagne d'Afrique. Puis il part pour le Mexique pour assoir la désastreuse aventure impériale et catholique de Napoléon III. 

    En 1863, la 3e compagnie dans laquelle est affectée le caporal Berg, est assiégée dans une hacienda du village de Camerone par une troupe mexicaine forte de 2000 hommes et lui tient tête pendant toute une journée, la détournant du convoi français qu'elle projetait d'attaquer. 

    La Légion va s'illustrer au combat et gagnera l'immortalité à Camerone. "Ce ne sont pas des hommes, ce sont des démons" reconnut l'ennemi. Sur le monument qui y fut par la suite érigé, furent gravés ces mots : "Ils furent ici moins de soixante opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français, le 30 avril 1863".

    Evariste Berg fut fait prisonnier alors qu'il était le dernier défenseur de la porte d'entrée du corral de l'hacienda. Il faisait partie de la poignée de légionnaires rescapés du combat. Il en fera le rapport au Colonel Jeanningros : "La 3e du 1er (Régiment Etranger) est morte, mon Colonel, mais elle en a assez fait pour que parlant d'elle, on puisse dire : "Elle n'avait que des bons soldats."

    À l'issue de sa libération lors d'un échange de prisonniers, Evariste Berg fut nommé sous-officier puis rapidement officier. Il mourut à l’âge de 30 ans à Orizaba, soit de la fièvre jaune, soit de sa passion du jeu après un duel, soit d’une blessure reçue lors du siège de Puebla (Mexique). Il expira dans les bras de son oncle maternel, le futur général de division Emile Rolland à l’initiative duquel il fut enterré dans le monument de Camerone.

    Pendant l'Expédition du Mexique, le  puis le  2e puis le 3e régiment de Zouaves se distinguèrent. Afin de couvrir les immenses étendues mexicaines, furent recréés, de façon éphémère, des escadrons de zouaves à cheval. Le 9 novembre 1863 le drapeau du 3e Zouaves fut décoré de la légion d’Honneur lors de la bataille de San Lorenzo, au Mexique en 1863. Le 3e régiment de zouaves a été formé en 1852 et dissous en 1962. Il a également obtenu la Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes) et la Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes). La bataille de Camerone est célébré comme un haut fait de la Légion étrangère, chaque année le 30 avril, dans toutes ses unités.

    Une rue de Saint-Denis de la Réunion porte aujourd’hui encore le nom d’Evariste Berg.

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